LES RUPTURES AU PS

Publié le par RS21



Je vous propose un petit historique recueilli sur 20 minutes.fr, historique qui nous rappelle que Jean Luc MELENCHON et Marc DOLEZ, ne sont pas les seuls, dans l’histoire socialiste (PS) du 20ème siècle et du début du 21ème, à avoir claqué la porte 

L'adhésion à l'Internationale socialiste

 C'est en fait d'une scission que naît le PS, qui s'appelle Section française de l'internationale ouvrière (SFIO), en 1920. C'est le fameux Congrès de Tours : ceux qui acceptent de rejoindre l'Internationale socialiste de Lénine créent le futur Parti communiste et emmènent avec eux la majorité des militants.

La colonisation, puis l'arrivée de de Gaulle au pouvoir
A la fin des années 50, c'est une vague de scissions qui s'abat sur le PS. En cause ? La politique menée par le socialiste Guy Mollet en Algérie en 1956, puis le soutien de la SFIO au retour du général de Gaulle.
Fin 1957, c'est la création de l'Union de la gauche socialiste (UGS), où des dissidents de la SFIO se regroupent avec d'anciens proches du PCF et des syndicalistes chrétiens. En 1958, c'est la création du Parti socialiste autonome, sous l'impulsion d'Edouard Debreux, ancien ministre de l'Intérieur, et ancien président du groupe parlementaire.
En 1960, additionné à un groupe de dissidents du PCF, tout cela finit par donner le Parti socialiste unifié, (PSU), en réaction à la guerre d'Algérie. Le PSU sera une force importante à gauche, prenant la présidence du syndicat étudiant UNEF. En 1969, Michel Rocard se présente à la présidentielle et recueille 3,6% des voix. Pas beaucoup moins que la SFIO, dont le tandem Deferre-Mendès-France ne recueille que …5%. En 1974, une fraction importante du PSU amorce un retour au PS, sous la férule de François Mitterrand.


On retrouve au PSU de nombreux socialistes qui joueront par la suite un grand rôle dans les années Mitterrand
: Michel Rocard et Pierre Bérégovoy deviendront premiers ministres Charles Hernu, Alain Savary, Marylise Lebranchu et Jack Lang seront ministres.


La construction européenne
C'est ce qui amène Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de l'Intérieur, à quitter en 1993 le PS dont il est un des animateurs historiques depuis plus de vingt ans. Au contraire de la plupart des socialistes, il a fait campagne pour le non au Traité de Maastricht en 1992. Il crée le Mouvement républicain et citoyen dans la foulée, et se présente aux présidentielles de 2002, où il recueille 5,3%.

La campagne présidentielle de 2007
La présidentielle et ses conséquences politiques vont entraîner une série de départs chez les socialistes. Eric Besson est le premier à franchir le pas, de manière spectaculaire, en pleine campagne présidentielle. Secrétaire national à l'économie du PS, il rallie Nicolas Sarkozy, dont il deviendra le secrétaire d'Etat à la prospective économique. Par la suite, il fonde un parti rattaché à l'UMP, « les Progressistes ». Bernard Kouchner et Jean-Marie Bockel suivront ensuite après l'élection de Sarkozy. Ce dernier fonde lui aussi un parti rattaché à l'UMP, « Gauche moderne ». C'est un des rares exemple - le seul ? - d'une dissidence socialistes partant vers la droite.

A suivre…………..........

Publié dans CONGRES PS 2008

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B
je n'y crois plus guère - mais quitte à être inefficace politiquement et à rester dans le témoignage je chercherai autre choe - pardon
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E
T'as raison, je te laisse continuer à suivre la clairvoyance de ceux qui voient encore un avenir au PS.
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B
's'il a cru àune victoire possible à ce stade, sa clairvoyance ne donne peut être pas envie de le suivre, non ?
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E
Excellent reportage sur teletoc.net qui suit JLM d'avant a apres le vote : http://www.teletoc.net/index.php?pge=video&id_video=321 et dans lequel JLM exprime bien sa position et, avant le vote, qu'il quittera le PS si Hamon perd...
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B
s'il a vraiment cru que la motion C pouvait obtenir mieux, je ne pense pas grand bien de sa clairvoyance.S'il juge que c'est maintenant, avant le congrès et le vote final, plutôt que quand il a rejoint cette motion, ou avant au temps de sa danse hésitation au moment des présidentielles qu'il était urgent de partir en battant tambour pour couvrir tout ce qui peut être la "gauche" dans le parti en dehors de lui j'y vois non seulement un jugement légèrement déficient mais un ego sursurdimensioné. Et s'il a pris rang pour récolter les déçus du congrès je préfère rester électron libre, chercher une association que de rejoindre son groupe de fans
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