EUROPE : LE PS DIT OUI A SARKOZY ET TRAHIT LA VOLONTE POPULAIRE !

Publié le par RS21

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Nous voulions un référendum : un point c'est tout ! 
Le PS se renie et renie son projet, approuvé par les militants, oubliant ses promesses électorales en faveur d’une ratification référendaire, et trahissant  la volonté populaire. Il vole ainsi  au secours de Sarkozy : meilleur moyen de dissoudre les militants ou du moins ce qui l'en reste !
Qu'on ne vienne pas ici me faire le procès de la souvenairiste de service... Ce n'est vraiment pas le débat car qu'on ait voté oui ou non en 2005, la seule question à considérer était la suivante : peut-on laisser la représentation nationale s'asseoir sur une décision du peuple souverain ? 
Hollande le fait et doit répondre du délit d'inconséquence démocratique  ! Les règles démocratiques, comme les promesses, ne valent que pour ceux qui veulent y croire (cf : Ségolène Royal, le 27 mars 2007 « L’organisation d’un nouveau référendum en France est une “obligation démocratique”. Alors, elle est où l'obligation ?
Tout cela nous éclaire  d’une façon éblouissante sur les pratiques du pouvoir.
Un seul des irréductibles parmi les leaders, bravo Benoît HAMON !

Christine RS21

Démission de Benoît HAMON du Secrétariat National à l’Europe.
Paris, le 06 Novembre 2007
Le Parti Socialiste a décidé à la majorité des voix du bureau national d’approuver le traité simplifié proposé à la ratification du parlement par Nicolas Sarkozy.
 
Il y a bientôt 2 ans, le Parti Socialiste, conscient de l’importance de se rassembler pour battre la droite, faisait le choix, à l’occasion de son congrès, d’opérer une synthèse entre ses principales sensibilités. Cette synthèse, quelques mois après le référendum sur le traité constitutionnel qui avait vu, malgré la campagne du PS en faveur du oui, une majorité de Français refuser ce texte, proposait notamment de dépasser le clivage entre les partisans du Oui et les partisans du Non. La synthèse avait vocation à rappeler que si les socialistes s’étaient opposés sur la stratégie, ils étaient rassemblés sur le projet européen. 
Aujourd’hui le Parti Socialiste s’est une nouvelle fois divisé en deux blocs sur l’appréciation du contenu du texte. Il est même divisé sur l’opportunité de soumettre le texte à référendum alors qu’il avait fait de ce principe une « obligation démocratique » lors de la campagne présidentielle et que ce principe est soutenu par une large majorité des français. 
Invitée à commencer la rénovation du PS en disant oui au mini traité, une majorité du bureau national a choisi d’approuver un texte qu’elle a été presque unanime à juger médiocre 15 jours auparavant. Simultanément, les argumentaires lapidaires refont surface pour sommer les socialistes de ne pas rater ce nouveau rendez-vous de l’Histoire. 
Pourtant, il existait un moyen de dire notre insatisfaction sur le fond, de rester solidaire avec les socio-démocrates européens et cohérents avec nos engagements de campagne en appelant à un référendum afin de ne pas se substituer à la souveraineté populaire. Il existait un moyen de rassembler les socialistes. Cette position était évoquée par les représentants de toutes les sensibilités du PS dans le groupe de travail sur le Traité Simplifié que le Bureau national m’a demandé d’animer depuis l’été. Cette position, identique à celle adoptée par les socialistes lors du référendum européen de 1972 sur la proposition de François Mitterrand était, au nom de la cohérence et de l’unité de la gauche : l’abstention ou la non participation au vote.
Une autre voie a été choisie. Je m’y plie. Elle porte pourtant en elle le ferment de la division. Secrétaire national en charge du projet européen, nommé pour permettre le dépassement du clivage entre le oui et le non, je déplore notre échec. Je remets donc aujourd’hui ma démission du secrétariat national à François Hollande.

Benoît HAMON

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E
purée, même Thomas arrive à me faire rire pour une fois, tant on est dans une parodie des convictions.Mais pour autant, rien ne va changer, il en faut plus aux dirigeants dits "socialistes" (voir le dernier post de Melenchon qui ne voit dans cette décision que de l'espoir (sic) ) et à leurs militants qui jusqu'au bout sont prêt à y croire (hein xtine!) pour envisager une quelconque vie en dehors du P(sssss).
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T
"Une autre voie a été choisie. Je m’y plie."   Pourquoi s'y plie-t-il. Lui aussi attend son suppositoire, tête baissée?Ah oui, ceci fait partie du comportement abdictif au ps, la quête du suppo.C'est vrai, ils passent de mieux en mieux, sans éternuer.
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M
ce parti est vraiement suicidaire et desespérant ..quel mépris généralisé ! j'ai aussi signé la pétition, mais sans trop d'illusions, par solidarité avec ceux qui ne veulent pas avaler toutes les couleuvres !Il y a t-il un espoir qu'un autre pays s'indigne contre ce remix de traité ,( je crois savoir que ça pétitionne aussi en Angleterre ?)
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B
selon le Monde 36 oui, 20 non et 2 abstentions dont Montebourg
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B
Heureusement qu'il est encore là, le vieux :Chevènement préférerait "que Ségolène s'appelle Constance"Pour l'ancien ministre, Royal trahit ses engagements en acceptant la ratification du traité européen par le Parlement.http://rue89.com/2007/11/06/chevenement-prefererait-que-segolene-sappelle-constance
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