LA MEDECINE : UNE MARCHANDISE COMME LES AUTRES ?

Publié le par RS21



Le gouvernement a lancé hier, au Parlement, la réforme des hôpitaux. Regroupement, fermeture de services, partage de moyens... Et pour la méthode, sur le papier, c’est simple : il faut faire mieux, à moyens constants.

Alors voici le programme !

 

- Création de "communautés hospitalières de territoire": sur un territoire donné à définir, les hôpitaux seraient incités à se regrouper pour mutualiser leurs moyens.
- Renforcement des pouvoirs des directeurs d'hôpitaux et créer "un statut ad hoc" pour les hôpitaux publics.
- Aménagement du statut des médecins hospitaliers, de façon à pouvoir prendre en compte leur activité pour calculer leur rémunération. Il s'agirait de rendre l'hôpital plus attractif pour les médecins face aux cliniques privées qui offrent de meilleures rémunérations.

- Amélioration de la régulation des urgences.

 

Alors en clair, ça veut dire…

250 hôpitaux pourraient voir des services fermés pour être regroupés avec ceux des hôpitaux voisins.
Une logique purement comptable dans ce projet de réforme. Une logique qui ne viserait qu’à un soi-disant retour  à l’équilibre budgétaire en 2012, sans pour autant “soigner plus ni soigner mieux”.

Lobjectif inavoué de cette réforme, peut-être celui de financer les cliniques privées et de contribuer au désengagement de lÉtat du service public de santé ? Lorsque Nicolas Sarkozy affirme que l’hôpital a suffisamment de moyens, il doit avoir  pour référence la clinique privée où Mme Dati a accouché ou l’Hôpital américain de Neuilly. Il y a de quoi être outrés ! Car, il est facile de déclarer aujourdhui que ce modèle ne fonctionne plus quand hier on a contribué, à travers des réformes successives, à le mettre en échec, à lamputer de moyens humains et financiers.

Cest comme se tirer une balle dans le pied et dire quon ne peut plus marcher ! Il y a déjà eu cinq réformes à l’hôpital dont la dernière en 2004 qui n’a toujours pas été évaluée !

La particularité de cette réforme, c’est que la santé ne peut être considérée comme un secteur ordinaire. Derrière les chiffres froids, il y a des êtres humains, des souffrances mais aussi des espérances.

Mais, pour Sarkozy et son gouvernement , il va sans dire que  « La médecine est une marchandise comme les autres »

 

Publié dans EN SARKOZIE

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J
Charlec, nous sommes bien évidemment solidaires de la population guadeloupéenne et plus largement des ultra marins comme les appelait si joliment une jeune députée récemment sur france inter.A cette même émission un opposant aux revendications, et en particulier à celle d'une augmentation de 200€ pour les bas salaires, disait que cela couterait 100millions d'€ et que la guadeloupe ne pourrait le supporter.Alors Charlec j'ai réalisé un petit calcul rapide et j'ai ramené cette augmentation aux bas salaires y compris en métropole et j'arrive à 15 milliards d'€; Et bien Charlec c'est exactement le montant du bouclier fiscal offert gracieusement par pinocchio à ses amis !Les ultra-marins nous montrent l'exemple, ils est temps de leur emboiter le pas.Avez-vous entendu parler d'une pétition de soutien aux ultras marins?
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C
alin pourquoi sans culotte?As tu vu un esclave habille? Les nouveaux le sont pas pour plus longtemps???? c'est pour rire
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J
Alain, je dirais même des guadeloupéens sans culotte!
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Y
Nous le sommes tous, tous soumis au carnage qui alimente le veau d'or, pardon, le profit. Mais sont encore nombreux ceux qui ne l'ont pas compris ou qui, ahuris par la violence de la machine destructrice, ne peuvent pas y croire ou ne peuvent pas croire qu'eux aussi seront avalés.  
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F
Yvette face à la situation nous devons tous devenir des guadeloupéens. Alain
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