SE METTRE A POIL POUR 10 €/ HEURE, EST-CE UNE « OFFRE RAISONNABLE » D’EMPLOI ??
Cette offre d’emploi est-elle «raisonnable» ?
Consultable sur anpe.fr sous le n°691774L :
Offre actualisée le 17/11/08
DANSEUR/DANSEUSE H/F
(Code Métier ROME 21213)
Pour une salle de spectacle sans alcool, située à proximité du métro « Bonne nouvelle » (il fallait la trouver celle là !!!), vous effectuerez des strip-teases pour des shows privés. Vous n’avez aucun contact avec les clients (gentil de le préciser !!). Vous pouvez travailler à temps partiel ou complet.
Lieu de travail
75 - PARIS 2E arrondissement
Type de contrat
contrat de travail intermittent de 6 mois
Nature d'offre
Contrat de travail
Expérience
débutant accepté
Qualification
Employé non qualifié
Salaire indicatif
Horaire 10 Euros (65,60 F) euros net en cachet
Durée hebdomadaire de travail
6 H 00 hebdo sessions de 6 à 8 heures
Taille de l'entreprise
Non définie
Secteur d'activité
Autre création artistique
On sait d’après la procédure du Pôle emploi (ex ANPE) que les offres des entreprises ne sont pas vérifiées mais bon…… !!!!
Rappel de ce qu’est une « offre raisonnable » d’emploi, selon le gouvernement (Laurent Wauquiez, secrétaire d’état chargé de l’emploi) : « une offre qui se situe dans un périmètre de 30 km autour du domicile du demandeur d’emploi, et qui correspond globalement à ses qualifications. Le salaire de l’emploi proposé doit représenter au moins 95% du salaire antérieur après trois mois de chômage, au moins 85% après 6 mois, au moins le montant de l’allocation perçue après un an. Il ne peut être inférieur au salaire normalement pratiqué dans la région et dans le domaine d’activité et ne peut contrevenir aux règles législatives et réglementaires relatives au salaire minimum ».
Cette offre correspond donc parfaitement aux critères d’une offre raisonnable !
Rappel des sanctions possibles : « le refus de deux offres raisonnables d’emploi entraîne une radiation de deux mois, prononcée par le nouvel organisme issu de la fusion ANPE-Assédic, qui donne lieu elle-même à la suspension provisoire de l’allocation perçue par le demandeur d’emploi. »
Autre morale de l’histoire : sexe et fric visiblement ne connaissent pas la crise !!