STATUT PENAL DU CHEF DE L'ETAT
Après la dissolution ratée de l’Assemblée nationale, après le référendum sur l’Europe, perdu en mai 2005, après la promulgation de la loi sur le CPE qu’il a demandé de ne pas appliquer, bref au vu de la déliquescence totale de nos institutions et de l’irresponsabilité pénale orchestrées par le chef de l’Etat lui-même, Jacques CHIRAC ose mettre à exécution à 100 jours de la fin de son règne, cette promesse électorale qu’il avait faite en 2002 !
Mais de qui se moque-t-il ? sachant que cette loi n’a que peu de chance d’être adoptée d’ici à la fin de la législature et que même si elle l’était, elle ne concerne que l’immunité pénale du Président de la République en exercice. L’avenir judiciaire de Jacques Chirac n’est donc pas menacé à court terme en tout cas (et ce, à plus forte raison avec tous les copains qu’il a postés dans les hautes sphères de la justice…) !
Il aurait fallu aller plus loin et permettre que la responsabilité pénale du Chef de l’Etat soit recherchée pendant son mandat ?
Ceci-dit, si cette loi passait à la veille de l’élection présidentielle et après 12 mois de présidence de Jacques Chirac, on serait au comble de l’ironie !